FINANCEMENT ET RÉALISATION DES ŒUVRES
PARTENARIAT SELON LE TYPE
D’ ŒUVRE

Lions Clubs International
Lions Club Bouaké Doyen
District 403A - Région 13

Par le Président de la Zone 133   -  2001/2002

BROU Konan Albert


INTRODUCTION

La Constitution du Lions Clubs International en son article 2 fixe depuis plus de trois quarts de siècle des objectifs généraux qui restent d'une brûlante actualité. Il s'agit de la compréhension entre les peuples du monde, du civisme, du bien-être social et moral de la communauté, de l'encouragement au bénévolat et aux compétences morales et professionnelles, etc.

Mais ces idées extrêmement généreuses resteraient de simples professions de foi si des actions concrètes n'étaient entreprises au niveau des clubs qui constituent l'Association, tendant à la poursuite de ces objectifs. Que serait en effet la foi sans les Oeuvres ?

Ces actions que nous appelons Oeuvres, et dont l'accomplissement aide l'Association à atteindre ses nobles objectifs se dégagent logiquement de ces objectifs eux-mêmes.

Ainsi, sans nous étendre outre mesure, nous pouvons dire que la paix et la compréhension entre les peuples (premier objectif) ne peuvent être assurées que par une réduction des inégalités, la lutte contre toutes les faims qui tenaillent l'humanité, le rapprochement par les échanges de jeunes et les camps de jeunesse. Que dire du Concours d'Affiches de la Paix qui tend à ériger dans l'esprit de l'homme, dès sa plus tendre enfance, les barrières de la paix, puisque c'est dans son esprit que naissent les idées de guerre.

L'encouragement du civisme (deuxième objectif) entraîne nécessairement la lutte pour la sauvegarde de l'environnement, tandis que la participation active au bien-être de la communauté (troisième objectif) induit toutes les actions de défense de la santé, pour ne citer que celles-là.

Mais comment des actions si nombreuses et si variées, du fait de l'immensité des misères humaines, peuvent-elles être réalisées par des clubs aux moyens par essence si limités ? Par quelles stratégies peuvent-ils obtenir l'aide de tiers, Lions ou non Lions ? Quels peuvent être ces partenaires, occasionnels ou institutionnels et quels sont les conditions de leur intervention

Telles sont, amis Lions, les questions, cruciales à nos yeux, auxquelles nous essayons de répondre au niveau de la Zone 133.


1 - LES OEUVRES

Nous disons simplement que l’œuvre Lions, c'est l'action ou programme dont l'accomplissement par les Lions Clubs concourt à la réalisation des objectifs fixés par le Lions International..

Ces Oeuvres sont extrêmement nombreuses et variées. Nous pouvons cependant les classer en trois catégories

1.1 - Les Oeuvres traditionnelles.

Elles sont permanentes et généralement attachées à des mois particuliers.

  • Juillet : lutte contre la toxicomanie ;
  • Octobre : collecte Sightfirst ;
  • Novembre: lutte contre le diabète ; etc...

1.2 - Les Oeuvres directement inspirées des programmes des Instances supérieures de l'Association.

- A titre d'exemple, cette année ayant été décrétée année de la jeunesse du Lions Clubs International, la Président International J. Frank Moore III préconise que les programmes en faveur des jeunes revêtent un caractère prioritaire pour les Lions.

- Quant au Gouverneur Nelson YAWO AGBESI, dans sons discours d'acceptation, il compte, durant son mandat, " mettre l'accent et par la même occasion, encourager les clubs du District 403A à porter une attention particulière à deux fléaux qui minent notre jeunesse d'aujourd'hui :
le VIH / SIDA et la toxicomanie "

- Au niveau de la Région 13, les clubs sont obligés depuis quelques années de participer à des Oeuvres nationales dont la dernière s'est inscrite dans le cadre de la lutte contre l'ulcère de BURULI, en partenariat avec le Rotary International.

1.3 - Les Oeuvres enfin qui relèvent de la simple appréciation des clubs et qui , dans de nombreux cas, sont des réponses à des demandes d'aides.

Il va sans dire qu'un certain équilibre doit être établi entre ces trois catégories d’Oeuvres les Oeuvres traditionnelles traduisant l'unité et continuité du Lions International, le programme international donnant les orientations de l'année et les Oeuvres qu'on pourrait qualifier de libres traduisant plus les besoins particuliers de la communauté.

2 - LA RÉALISATION DES OEUVRES<

L’œuvre, c'est un travail, une tâche à exécuter (être à pied d’œuvre) mais c'est aussi et nous dirons surtout, le résultat de ce travail. De ce point de vue, on peut dire qu'il n'y a pas d’œuvre sans mise en œuvre c'est à dire, sans la réunion des moyens indispensables pour inscrire dans les faits les objectifs fixés, en l'occurrence ceux de l'Association.

Mais dans quelles conditions cette réalisation peut et doit se faire ?

2.1 - La recherche de l'efficacité.

L’œuvre doit satisfaire de la manière la plus parfaite possible un besoin exprimé par la communauté. Les maigres ressources dont disposent les clubs, au regard de l'immensité des besoins de la communauté, ne doivent pas être gaspillées dans des Oeuvres qui ratent leur but.

Le Gouverneur dans son discours d ‘acceptation a fait justement remarquer que nos programmes échouent souvent faute d'une bonne planification, d'une organisation adéquate et d'un appui financier approprié. Il nous convie donc, dans la réalisation de nos Oeuvres à mettre en exergue :

  • Les qualités d'une bonne planification que l'on retrouve dans la tête (esprit) ;
  • L'engagement et la compassion qui se ressentent dans le cœur ;
  • Les talents, l'enthousiasme, l'espoir et l'exécution qui ne peuvent qu'être l'apanage de la main.

21.1 - L'identification des besoins réels de la communauté.

L'usage de la tête pour une bonne planification de nos Oeuvres doit d'abord nous conduire à mener une analyse des besoins communautaires en nous adressant à des personnes ressources dans les secteurs-clés comme l'éducation, l'environnement, les loisirs, le domaine social, la santé et la jeunesse.

Nous pouvons pour ce faire utiliser le dépliant MK-9 sur l'analyse des besoins communautaires faite par les Lions, disponible sur demande adressée au siège international. Ce dépliant contient tous les conseils d'usage, un questionnaire et même un modèle de lettre d'accompagnement.

21.2 - Planification et sélection des Oeuvres.

L'engagement et la compassion des Lions peut les pousser à vouloir trop entreprendre. Or, " Qui trop embrasse mal étreint ". Il faut donc être réaliste et limiter ses ambitions aux possibilités réelles du club. Il vaut mieux réaliser quelques projets excellents plutôt que de nombreux projets médiocres. Il importe par conséquent de savoir, parmi toute une gamme de possibilités, choisir les Oeuvres sociales à entreprendre.

L'analyse des besoins communautaires pourrait permettre de faire ces choix en toute lucidité. On pourrait par exemple savoir quels sont les services déjà assez bien rendus par les services sociaux de l’État ou par d'autres clubs service, afin de ne pas faire double emploi.

Les Lions clubs d'une même cité devraient même effectuer le plus souvent possible des Oeuvres communes, plutôt que d'agir chacun de son côté sur le même terrain.

Une bonne connaissance des bénéficiaires peut en outre, non seulement permettre d'adapter les Oeuvres aux besoins réels mais aussi à leur niveau de développement personnel ou collectif. Des outils trop sophistiqués, même répondant à des besoins exprimés pourraient s'avérer inopérants, si les populations bénéficiaires n'ont pas les aptitudes nécessaires pour s'en servir. Il vaut mieux quelque fois une bonne charrue plutôt qu'un tracteur.

21.3 - La motivation des membres.

L'absence d'enthousiasme dans le club et le manque de volonté pour employer notre énergie, disait le gouverneur, peut nous conduire à abandonner ou à bâcler de bons programmes élaborés.

Beaucoup de Lions se contentent souvent de venir aux réunions et de donner leur avis sur les projets à entreprendre, mais brillent singulièrement par leur absence au moment de la réalisation. Ils sont trop occupés ailleurs, et font passer ceux qui sont toujours disponibles pour leur club pour des oisifs. Le don de soi n'est pas malheureusement la chose la mieux partagée au sein de la famille des Lions.

L'action sociale ne saurait être l'apanage de la commission concernée et des membres qui la composent. Elle doit être un travail d'équipe auquel chaque Lions a l'impérieux devoir d'apporter sa pleine et entière collaboration, de mettre, et c'est le cas dé le dire, la main à la pâte.

2.2 - Le financement des Oeuvres

La réalisation des projets nécessite des moyens bien souvent financiers. L'argent, dit-on, c'est le nerf de la guerre. Même quand l’œuvre consiste en la remise de dons collectés auprès d'opérateurs économiques, elle doit en fin de compte être évaluer en argent. Comment les clubs obtiennent-ils donc le financement de leurs Oeuvres ?

22.1 - Principes. II importe dès le départ de rappeler le principe selon lequel l'argent collecté auprès des populations ne doit pas servir en aucun cas à financer le fonctionnement du club. II existe donc en principe une nette séparation entre compte administratif et compte " Oeuvres ", le premier étant alimenté essentiellement par les cotisations des membres et servant à payer les cotisations internationales (Oak Brook, District), les frais postaux, les fournitures, repas et réceptions d'Officiels, etc., le second étant alimenté essentiellement par les recettes de manifestations (gala) et les dons.

22.2 - Mobilisation des ressources.

Les Oeuvres Lions sont en quasi-totalité financées par des personnes privées. Il n'existe en effet, sauf erreur de notre part, aucune subvention de l’État en dehors peut-être de quelques exonérations possibles de taxes notamment sur les spectacles en vertu de la loi sur les associations, ou de l'aide de la part de quelques mairie pour l'organisation de certaines manifestations. L'essentiel des ressources sont en effet obtenues auprès du grand public lors d' opérations de collectes de fonds, soit par leur participation aux manifestations payantes du club, soit sous forme de dons, soit encore sous la forme de sponsoring.

222.1 - Les manifestations du club. Il existe dans ce domaine beaucoup de possibilités pour financer les Oeuvres sociales du club : les soirées, spectrales (théâtre, cinéma, musique), conférences, tombola, expositions, manifestations sportives, etc.

222.2 - Le don. Il est analysé par les tenants du marketing associatif ou humanitaire comme une transaction entre, d'une part le donateur/consommateur de don qui est l'objet d'un besoin éthique, intellectuel, spirituel de solidarité, de fraternité, d'association, de défense de l'intérêt général, et d'autre part l'association humanitaire qui lui offre l'occasion de satisfaire ce besoin.

Cette manière de voir a conduit à l'application au domaine associatif des règles du marketing commercial, à telle enseigne que dans certains pays comme les Etats-Unis et le Canada, de véritables entreprises de collecte de fonds ont vu le jour, tel le " United Way ", qui centralisent les appels de fonds et les redistribuent à des centaines, voire des milliers d'associations humanitaires locales. Elles se payent en prélevant une part de l'ordre de 30 à 35 % sur le produit des collectes.

Dans ces pays où s `est développée une véritable culture du Fund Raising, le don est surtout l'apanage des particuliers, les entreprises ayant surtout développé le partenariat dont la principale forme est le sponsoring.

Bien que la solidarité soit très profondément ancrée dans la culture africaine, la collecte de fonds n'est pas encore rentrée dans nos mœurs et les public pense volontiers que l'action sociale est exclusivement du ressort de l’État, La pauvreté grandissante incline d'ailleurs peu le particulier à donner.

222.3 - Le sponsoring. II prend souvent la forme d'une fourniture de produits ou de services ou le financement partiel d'une opération ou d'une manifestation.

L'enjeu pour l'entreprise partenaire est avant tout commercial, mais il lui permet aussi de légitimer sa place dans la société. Cependant, la méfiance entre les entreprises orientés vers le profit et les associations à but non lucratif constitue un frein, de même le fait que le mécénat humanitaire soit considéré comme plus risqué que par exemple le mécénat sportif ou culturel.

222.4 - La sensibilisation du public. C'est un problème si important que le Président International en a fait un des quatre thèmes de son programme : " Éclairer le chemin de la sensibilisation du public ". Un " Programme mondial d'image de marque " a même été conçu depuis quelques années, avec le partenariat de l'agence de relation publique Ketchum.

Mais chaque club est invité à promouvoir au niveau local l'image de marque de l'Association, afin, non seulement d'obtenir l'appui de la population dans la réalisation de nos Oeuvres sociales, mais aussi d'attirer à nous de nouveaux amis. Il importe que le grand public sache qui nous sommes, ce que nous faisons de bien pour la communauté afin d'adhérer à nos objectifs et participer de bon cœur à nos opérations de collecte de fonds.

Il faut pour cela de véritables campagnes publicitaires à travers tous les média. Des trousses d'image de marque mondiale sont à la disposition des clubs au service des Relations Publiques de Oak Brook.

3 - PARTENARIAT SELON LE TYPE D’ŒUVRE

Pour les besoins de la cause, nous classerons les Oeuvres Lions en trois catégories : les petites Oeuvres, les Oeuvres moyennes et les Oeuvres d'envergure ou majeures.

3.1 - Les petites Oeuvres.

Faute de moyen, la plupart des clubs en sont réduit à de petites Oeuvres sans grand éclat, leurs comptes " Oeuvres " dépassant rarement les 2 ou 3 millions dans l'année. Ce sont donc en général des projets de l'ordre de 100 ou de 200.000 francs consistant en des dons de médicaments, de produits d'entretien, de denrées alimentaires, des vêtements, de petits matériels, etc. qui apportent qui apportent malgré tout une petite bouffée d'oxygène à un dispensaire, une pouponnière ou à une association dans le dénuement. Elles sont donc loin d'être sans intérêt. Mais il faudrait les répéter des dizaines, voire des centaines de fois chaque année pour que leur impact dans la communauté soit bien réel.

Ces Oeuvres se font généralement par des clubs seuls sur leurs fonds propres, c'est à dire leur compte Oeuvres alimenté souvent en exclusivité par les bénéfices de leurs galas annuels.

3.2 - Les Oeuvres moyennes.

Ce sont des Oeuvres un peu plus importantes consistant souvent en des dons de matériels(lits d'hôpitaux, fauteuils dentaires, etc.), en la réhabilitation d'une salle ou en une autre action.

Des clubs peuvent s'associer pour les réaliser, quand elles dépassent leurs capacités de financement individuelles.

Ils peuvent aussi avoir recours à l'aide de Médico Lions Clubs de France.

Médico Lions Clubs de France est une association humanitaire filleule des Lions Clubs de France : tous les Lions Français en sont membres et eux seuls le sont.

Elle a été fondée en 1977 dans le but unique d'apporter une aide aux pays en voie de développement mais aussi aux populations démunies de pays plus riches (Zones de guerre, catastrophes naturelles, etc.,).

Médico Lions Clubs de France est dirigé par un Conseil d'Administration un Gouverneur responsable désigné par le conseil des Gouverneurs en exercice, et un délégué par District désigné par le Gouverneur de District, ainsi qu'un certain nombre de personnalités compétentes.

Ses ressources proviennent essentiellement de subventions annuelles prélevées sur les cotisations des Lions de France, les collectes par les Lions Clubs de France d'objets divers tels de vieilles lunettes, de textiles usagés, de médicaments, etc., et des dons d'organismes de cofinancement tels la LCIF, ou de toute autre source.

En tant que ONG, Médico est agréé pour des cofinancements extérieurs par la CEE, la Fondation de France ou le Ministère français de la Coopération.

Il convient aussi de préciser que chaque club du District paye chaque année 10.000 francs pour le compte de Médico.

Médico intervient dans la récupération et le recyclage de matériels réutilisables dans de bonnes conditions (lunettes, matériels hospitaliers de tous types aussi bien pour l'aide aux médecins que pour l'aide aux malades), l'approvisionnement en médicaments, la réalisation de projets divers nécessitant un montage financier et une logistique, l'appui aux campagnes de soins (ophtalmologie. . . ) et à la recherche (paludisme. . . ).

Ses réalisations sont aussi nombreuses que variées et ont lieu en grande partie en Afrique et à Madagascar, essentiellement dans le domaine de la santé : don de matériels de radiologie, de chirurgie, de cabinets dentaires, etc.,)

Pour ces petits ou moyens projets, Médico intervient pour un tiers du coût du projet, dans le cadre du Triangle d'Or, un Lions Club français et le Lions Club demandeur, prenant chacun l'un des deux tiers restants.

Tout Lions club des pays en voie de développement peut écrire à MEDICO LIONS CLUBS DE FRANCE au 29 bis, rue Franklin - 76600 LE HAVRE, ou faxer (avec copie au délégué Médico de son pays) au N° 02 35 42 18 11, pour demander matériels divers, lunettes, médicaments de récupération ainsi que des médicaments essentiels payables éventuellement dans le cadre du Triangle d'Or, en dehors des demandes d'aides individuelles pour lesquelles aucune suite ne peut être donnée.

3.3 - Les Oeuvres d'envergures.

Il va sans dire que des programmes intéressants touchant une population plus large, et répondant avec plus de pertinence aux besoins de notre communauté, parleraient pour nous et feraient beaucoup pour notre image de marque.

Ce sont des Oeuvres qui dépassent généralement les limites des récoltes de fonds traditionnelles menées à bien par les clubs.

Médico Lions Clubs de France intervient aussi dans ce type de projets. On peut citer pour en témoigner la Banque d'insuline de Cotonou, le Dispensaire Baobab à Dakar et le Centre des grands brûlés d'Abidjan.

Pour les projets d'une telle importance, la quote-part de Médico ajoutée à la participation des clubs Lions sponsors doit atteindre 50%, les autres 50% étant apportés, après examen, par les grands organismes d'aide international comme la LCIF.

La Fondation du Lions Clubs International (L.C.I.F.). Elle a été crée en 1968 pour assurer la distribution des subventions pour le Lions Clubs International. Elle est financée presque exclusivement grâce à la générosité des Lions (Compagnon de Melvin Jones, membres bienfaiteurs de la LCIF), et des Lions clubs à travers le monde.

Elle distribue en retour au moins quatre types de subventions : les subventions ordinaires, les subventions d'aide internationale, les subventions d'urgence et les subventions pour les grandes catastrophes.

33.1 - Les Subventions Ordinaires de la LCIF,
Elles sont octroyées pour des actions d'envergure qui répondent à des besoins humanitaires pressants, des actions qui dépassent les capacités traditionnelles de collectes de fonds des clubs et/ou du District, qui offrent des bienfaits à long terme, des actions qui servent une population importante, etc.

Chaque demande de subvention doit être validée par les responsables du District ou du District Multiple (attestation de l'importance du besoin satisfait par le projet incluant sa valeur sociale et son caractère faisable et raisonnable et disposition d'une somme considérable récoltée par les Lions locaux, promise ou prévue).

33.2 - Les Subventions d'Aide Internationale de la LCIF, Les éléments clés de tels projets sont les mêmes que ceux d'une subvention ordinaire, à part que les S.A.I. doivent impliquer au moins deux Lions Clubs ou Districts Lions de différents pays. Au moins 50% du financement doit provenir des Lions ou d'autres sources. La valeur de la subvention peut aller de 5.000 à 30.000 dollars US.

33.3 - Les subventions d'urgence et les subventions pour les grandes catastrophes. En cas de désastre naturelle, des subventions d'urgence pouvant aller jusqu'à 10.000 dollars sont allouées aux Lions de la région concernée pour répondre aux besoins pressants des victimes en matière de nourriture, de vêtements et de fournitures médicales.

En cas de grandes catastrophes telles de puissants tremblements de terre, la LCIF porte secours aux sinistrés en offrant des subventions autant pour répondre aux besoins immédiats que pour des programmes à long terme de reconstruction communautaires.

33.4 - Le Programme Mondial Sightfirst (La Vue d'Abord). C'est une action internationale crée 1990, agréée par l'OMS, pour répondre à l'appel lancé par Helen Keller pour l'éradication de toutes les formes de cécité évitables et réversibles : lutte contre la cataracte, prévention de l'onchocercose, formation du personnel ophtalmologique, etc.

La majorité des projets sont implantés dans les pays en voie de développement dans lesquels les cas de cécité sont les plus nombreux.

33.5 - Le programme " Core 4 " est la plus récente des subventions de la LCIF et a pour but de soutenir les actions d'envergure entreprises par les Lions dans les quatre domaines fondamentaux (d'où son nom), que sont la sauvegarde de la vue, l'aide aux personnes handicapées, la promotion de la santé et les services à la jeunesse. Le but est de permettre aux Lions de concentrer leurs efforts sur ces quatre secteurs prioritaires. Les subventions Core 4 peuvent être octroyées jusqu'à une valeur de 200.000 dollars sur un base de financement de 3 pour 1, c'est à dire que les Lions qui font la demande ne sont tenus de collecter, à l'échelle de leur région pour ]'œuvre en question, que 25% de la somme sollicité.

CONCLUSION

Avec la Tête, le Cœur et la Main, les clubs de la Région 13 gagneraient à réaliser des Oeuvres mieux ciblées, plus utiles et donc beaucoup plus valorisantes pour l'image des clubs et de l'Association. Il importe, par la sensibilisation du public, pilier important du programme international, et faisant jouer l'esprit poussé de solidarité africaine, de faire rentrer dans la culture de nos concitoyens le sens civique de la collecte de fonds, car, l’État Providence se repliant chaque jour davantage derrière ses fonctions régaliennes, les associations humanitaires en général et les Lions Clubs en particulier seront amenés à jouer des rôles de plus en plus grands au sein de leurs communautés.

Les clubs de la Région 13 gagneraient aussi à faire un usage beaucoup plus systématique des nombreuses possibilités de financement d’Oeuvres d'envergure offertes par l'Association elle-même et dont semblent profiter beaucoup plus d'autres Régions et d'autres Districts.

Enfin, des Oeuvres de valeur contribueraient beaucoup plus à attirer vers nous de nouveaux membres ou assureraient le maintien de nos effectifs car les gens deviennent Lions par désir d'aider les autres, faire partie d'activités importantes pour la communauté, chercher à rendre à la communauté " une partie d'eux-mêmes " pour la " remercier " de ce qu'elle leur a donné, en un mot , donner un sens à sa vie. La non satisfaction d'un si noble et ardent désir est l'un des plus importants motifs de démission.


Brou Konan Albert

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