Dr. Jean Béhar
Président International
2000-2001

Association Internationale des Lions Clubs

REFLEXION 2002
( prolonger le mandat )
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" si c'était à refaire, je recommencerais "

Oui, après 4 années d'intense activité, Jean Béhar reprendrait son bâton de pèlerin, celui de président international, celui de patron de tous les lions du monde.
Et pourtant la responsabilité est immense, la charge de travail énorme en vivant avec le stress permanent des décisions à prendre.
Rien n'étonne de cet homme au regard qui sait, tour à tour, être dur, souriant et plein de bonté. 4 ans de "travaux forcés", le mot n'est pas trop fort : être plusieurs jours par mois à Oak Brook où, de toutes les façons, il téléphone plusieurs fois par semaine. II doit visiter tant de pays qu'il faut changer d'hôtel presque chaque soir. Rentrant dans sa chambre, après une journée de travail et de réceptions, il faut consulter ses fax, ses e-mails... Et les nuits sont très courtes. Rien ne prédisposait ce docteur en médecine, directeur de clinique, d'accéder à de telles responsabilités.

Membre fondateur de son club Havre Expansion, qu'il présida en 1984?1985, il se retrouve élu directeur international en 1990?1992. Grâce à ses talents de traducteur en anglais, son entourage lui laisse entendre que le président international de l'époque le verrait bien un jour prendre sa suite. Pour Jean Béhar, c'est irréaliste et irréalisable. II oublie mais continue à entendre des rumeurs.
A la Convention de Séoul en 1995, son épouse, Stella, lui confie: " c'est un long voyage, c'est fatigant. II faut s'y habituer, tu vas être président. "
Elle l'accompagnera dans tous ses voyages pendant son année de présidence. II croit toujours à une boutade qui va devenir réalité. Une aventure exceptionnelle et gigantesque de 4 ans commence. II faut oublier que la vie familiale existe. Dans quelques semaines, Jean Béhar va retrouver sa famille, ses huit petits enfants qui lui manquent et à qui il a manqué.
II va pouvoir ranger sa maison. De plus de cent pays visités, de centaines d'entretiens, il conservera des souvenirs forts: ses voyages en Chine où il a pu concrétiser le long travail de ses prédécesseurs en remettant la charte du lionisme aux 2 premiers clubs de Chine continentale et sa rencontre avec le pape, qui a parlé du lionisme à un immense public place Saint Pierre. Et entendre la Marseillaise.

Son regret : ne pas avoir pu faire passer le gouvernorat d'un à deux ans.

Conclusion de Jean Béhar:

" après ce que j'ai vécu, on n'est plus le même homme.
On a plus confiance en soi, plus de conscience des responsabilités. "

Source : revue THE LIONS N° 536 de juin 2002.



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